BRICHE Céline (denis.verhulst@wanadoo.fr)
DENOYELLE Caroline (denoyellefred@aol.com)
HERIZI Mounia (moon.herizi@laposte.net)
VIDEBIEN Amélie (amelie.videbien@caramail.com)
Le monde des réseaux occupe une place de plus en plus prégnante
dans notre quotidien. Les technologies de la communication nous permettent
d'entrer en relation quasi instantanée avec les multiples parcelles
du savoir humain, réparties autour de la planète.
Les Encyclopédie Permanente Universelle d'H. G. Wells, Memex de V.
Bush et Xanadu de T. Nelson ont vu le jour à travers un tonitruant
borborygme anglo-saxon : World Wide Web.
Wells H.G.(1862-1946), écrivain anglais, fut également un
prolixe auteur de récits d’aventures et d’imagination scientifique.
Nous lui devons de nombreux ouvrages portés à l’écran
(« l’homme invisible », « le voyage dans la lune »,
« au cœur de la nuit », etc).
Les aspects de la bibliothèque virtuelle touchent à l'anticipation
des divers développements informatiques : stockage de données,
réseaux d'information, intelligence artificielle, etc.
- La bibliothèque sur papier, devant l'explosion documentaire
et le développement technologique, se miniaturise et migre vers les
mémoires électroniques. L'Internet, sous toutes ses incarnations,
devient alors le « World Brain » imaginé par H. G. Wells,
le germe de «l'encyclopédie permanente mondiale ». Les
ordinateurs et robots de demain, les personnalités synthétiques
et intelligences artificielles, auront donc à leur disposition ce qu'aucun
humain ne peut envisager : le savoir accumulé de toute l'humanité.
- La bibliothèque électronique et l'intelligence artificielle
peuvent fusionner pour mettre au monde le bibliothécaire virtuel, image
futuriste des actuels « agents virtuels » dont la mission consiste
à dénicher les informations désirées dans l'immensité
de l'Internet. Par exemple, dans Snow crash de Neal Stephenson (1992), le
héros discute avec un « librarian daemon », une sorte
de méta-bibliothécaire qui n'est rien d'autre qu'un logiciel
sophistiqué de recherche personnifié par une interface à
ressemblance humaine. L'ordinateur est devenu à la fois sphinx et
oracle.
- La bibliothèque et le livre peuvent également se rejoindre
dans le cyberlivre. Ben Bova décrit dans Cyberbooks (c1989), une invention
de la taille d'un livre dans laquelle on peut insérer des puces électroniques
contenant les textes que l'on désire consulter. Science-fiction il
y a dix ans, les « e-books » sont maintenant une réalité,
un marché en développement pour l'édition électronique.
- On trouve un visionnaire dans la personne de l'écrivain britannique
H.G. Wells. Dans une conférence donnée en 1936 et publiée
en 1938, Wells exposait bien avant Bush sa conception d'une encyclopédie
mondiale, il décrit l’organisation d’un réseau nerveux qui servirait
à tisser les liens entre les travailleurs intellectuels du monde grâce
à un média d’expression commun et grâce à l’unité
produite par la coopération à la réalisation de ce projet
commun. La vision de WELLS est maintenant reprise par l’idée que l’hypertexte
et la télématique autorisent désormais le travail en
collaboration. De cette préhistoire de l’hypertexte, il serait facile
de conclure en établissant ce rapport : la bibliothèque est
à l’hypertexte ce que l’encyclopédie est à l’hypertexte
pédagogique.
Nous pouvons définir l'hyperdocument comme un dispositif informatique
permettant de gérer des masses documentaires. Il découle directement
du concept d'Encyclopédie Permanente Universelle (Permanent World Encyclopaedia)
imaginé, en 1936, par l'écrivain H. G. Wells dans "World brain".
Définition :
L'hypertexte désigne un mode de gestion de l'information dans lequel
cette dernière est représentée sous la forme de blocs
de textes ou unités d'information, appelés noeuds. On parle
d'hypermédia lorsque les noeuds contiennent non seulement du texte
mais aussi des images, fixes ou animées, des graphiques, ou des séquences
sonores. Les unités d'information sont connectées entre elles
par des liens. Le principe de consultation d'un hyperdocument est toujours
le même : à l'intérieur du document, une action à
l'aide de la souris sur une zone sensible de l'écran appelée
ancre (une chaîne de caractères, une image ou une partie d'image,
un "bouton", etc) provoque l'affichage d'une nouvelle unité d'information.
Un hyperdocument réunit sur un même support trois "couches"
d'information : une base documentaire, une organisation de l'accès
à ces documents (souvent appelée "navigation") et enfin une
interface graphique. Cette définition, qui n'est pas forcément
celle qu'on retrouve dans les médias ou dans la littérature,
a l'avantage d'être fonctionnelle. Elle permet de se poser les questions
principales lors du choix d'un cédérom du commerce ou de la
sélection d'un site Web.
Sources :