Travail effectué dans le cadre de l'UE5003EA4B - licence "Sciences de l'Éducation" - Université Charles de Gaulle - Lille3

Thème :   Wells et l’encyclopédie permanente universelle
Etudiantes :
Lectez Christelle lectez.christelle@laposte.net ;
Fabienne Mouton faffa.mouton@laposte.net ;
Laurent Darcy laurent.darcy@ac-lille.fr ;
Shirine Maleknia mshishi@wanadoo.fr ;
Sandrine Coze sandrinecoze@free.fr


Herbert George Wells
 H.G. Wells
H. G. Wells
New York, 1937


Journaliste et romancier anglais (Bromley, Kent, 1866 — Londres, 1946).
Romancier, sociologue, historien, journaliste, Herbert George Wells donne, à la charnière du XIXe et du XXe siècle, l'image d'un esprit vif et impatient, dont les visions sociales, politiques, scientifiques sont bien dans la tradition des utopistes britanniques, celle qui va de Thomas More et de Jonathan Swift à Aldous Huxley.
Fils d'un petit commerçant, Herbert George Wells connaît d'abord la pauvreté; jusqu'à sa mort, alors même qu'il se verra comblé par la fortune, il conservera un profond sentiment de l'injustice sociale et ne cessera de la dénoncer. Après avoir travaillé comme commis de magasin et comme surveillant dans une école, il obtient un diplôme de sciences naturelles et se voit confier un modeste poste de professeur.
En 1895 paraît la Machine à explorer le temps, son premier roman, qui remporte tout de suite un vif succès. D'autres récits d'anticipation suivent: l'Île du docteur Moreau (1896), l'Homme invisible (1897) et la Guerre des mondes (1898). Mais, sous le couvert de l'affabulation, percent déjà les préoccupations sociales qui vont nourrir les récits suivants, où Wells décrit non sans humour l'univers petit-bourgeois qui était le sien (Place aux géants!, 1904, et surtout Kipps, 1905).
Après la Première Guerre mondiale, il se consacre à l'histoire (Esquisse de l'histoire universelle, 1920), qu'il analyse dans cet esprit d'optimisme scientiste qui a toujours été le sien (Une utopie moderne, 1905). Mais son socialisme un peu vague l'éloigne des marxistes et le condamne à l'isolement. Ce pionnier de la science-fiction meurt à Londres en 1946.
En proposant l'idée d'une encyclopédie mondiale (Encyclopédie Permanente Universelle/ Permanent World Encyclopaedia), il décrit, en 1936, l'organisation d'un réseau nerveux qui servirait à tisser les liens entre les travailleurs intellectuels du monde grâce à un média d'expression commun et grâce à l'unité produite par la coopération à la réalisation de ce projet commun (McKnight et al., 1991).







ATTENTION TRADUCTION GOOGLE
SENS NON ASSURE
« World brain ou le cerveau du monde »
"Le noyau d'un tel établissement serait une synthèse du monde de bibliographie et de documentation avec les archives classées du monde. Un grand nombre d'ouvriers seraient engagés perpétuellement en perfectionnant cet index de la connaissance humaine et en le mettant à jour […] afin d’être étudié au moyen de microfilm, documents et articles les plus rares et les plus complexes. La totalité de la mémoire humaine peut être, et en peu de temps, rendu accessible à chaque individu. Et [... ] en ce monde incertain où la destruction devient continuellement plus fréquente et imprévisible, la photographie a les moyens de multiplier et reproduire [... ] les documents n'ont pas besoin d'être concentrés dans un seul endroit [... ] ils peuvent être reproduit exactement et entièrement, au Pérou, Chine, Islande... "

Sa vision est maintenant reprise par l'idée que l'hypertexte et la télématique autorisent désormais le travail en collaboration. De cette pré-histoire de l'hypertexte, il serait facile de conclure en établissant ce rapport : la bibliothèque est à l'hypertexte ce que l'encyclopédie est à l'hypertexte pédagogique.

La notion d’hypermédia repose sur 4 notions :
-    les nœuds d’informations (ex : un document, une page dans le WEB),
-    les liens entre les nœuds (ex : un mot souligné, l’entrée d’un menu),
-    la structure,
-    les chemins.
C’est l’idée de liens entre les nœuds qui amènent naturellement à l’idée d’un chemin possible entre 2 nœuds.
C’est l’ensemble des chemins qui constituent la structure de l’hypertexte. Celle-ci est représentée dans l’interface.


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Sources utilisées

http://fr.encyclopedia.yahoo.com/articles/ma/ma_2312_p0.html
Biographie de HG WELLS disponible sur l’encyclopédie de Yahoo
http://www.teco.edu/lehre/webe/webev121199/tsld020.htm (+ traduction Google)
Extrait de traduction du « World Brain » 1938
http://nte.unifr.ch
Cours sur l’hypertexte « Apprentissage et navigation dans les multimédia éducatifs » de H. Platteaux 2001-2002
http://www.weidleverlag.de/schaal.htm
Site du Photographe Eric Schaal



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