Travail effectué dans le cadre de l'UE5003EA4B - licence "Sciences de l'Éducation" - Université Charles de Gaulle - Lille3

Thème :  De l’Ars memoria à l’hypertexte
Etudiants :
LAVALARD Sophie s.lavalard@libertysurf.fr
BOITTIAUX Magali boittiaux.magali@laposte.net
HUGON Jérémie jeremie.hugon@laposte.net
LEFEBURE Stéphanie stephinette59@wanadoo.fr
GOUVIEZ Caroline carotte.gouviez@caramail.com
LEFEBVRE Claire lefebvre.lefebvre@laposte.net

Ars memoriae

L’art de la mémoire « inventé » par Simonide de Céos dans l’antiquité (Simonide a vécu 89 ans : né vers 553, il est mort vers 464 av. J.-C.) et qui consistait en un rapport de lieux et d’images gravées dans la mémoire devait connaître de multiples transformations que lui donneront tous ceux qui seront entrés à leur tour dans le palais de Mnémosyne.
Ils ont existé jusqu’au XVIIIème siècle puis sont tombés dans l’oubli. Ces arts étaient proposés afin de se constituer une véritable « mémoire artificielle » à l’époque où le papier était rare et cher. Les ars mémorativa offraient un ensemble de petites techniques destinées à améliorer les performances de la mémoire naturelle.
Ils reposaient sur « la méthode des lieux et des images », dont le principe était de graver dans la mémoire des lieux et des images, de les ordonner.
Cette technique mnémotechnique était surtout destinée à la rhétorique. Pour Cicéron il fallait « choisir une pensée(…) elles-mêmes. »
Cette méthode a permis de voir l’importance du classement et de l’organisation des pensées pour progresser dans la connaissance. Elle est à l’origine de la logique combinatoire.


Deux conséquences entrelacées de cette technique :
On retrouve dans toute l’histoire des ars memorativa, cet intérêt pour la recherche d’un rapport idéal, d’un lien nécessaire entre une image et une autre, entre une idée et une autre idée.
Le désir d’une communication universelle des savoirs s’est concrétisée grâce à l’encyclopédie des lumières.
Dans les années 60, l’art de la mémoire est réapparut avec des chercheurs, des poètes, des artistes.
A l’heure actuelle on assiste à un développement croissant des outils du multimédia.
Internet est la plus grande banque de données du monde.

De l’ars memorativa à l’hypertextualité
 
On peut constater des points communs intéressants entre les deux :
Leur principale différence est le fait que l’hypertexte cherche à recréer une « mémoire artificielle » grâce à l’ordinateur modelé sur la mémoire humaine.
Quant aux ars memoriae, ils voulaient créer une « mémoire artificielle », à l’intérieur du psychique des individus, modelé sur les principes fondamentaux qui régulent l’univers. Autrement dit, on voit la « mémoire artificielle » comme un « miroir de l’esprit », tandis que l’autre comme un « miroir du monde ».
Dans un sens plus large, l’hypertexte est toute forme de réseau de documents divers reliés entre eux par des liens multiples et diversifiés. Ce réseau peut être plus ou moins important selon sa fonction et/ou son support. En outre, ce réseau peut être off-line (c’est à dire tel qu’un support tel une disquette ou un CD-ROM) ou on-line (partagé par plusieurs utilisateurs sur des ordinateurs interconnectés).

L’inventeur du mot « hypertexte », Ted Nelson, conçoit l’hypertexte comme un gigantesque réseau contenant toute la littérature mondiale.

Sources :

http://home.nordnet.fr/~yclaeyssen/somma.html
http://home.nordnet.fr/~yclaeyssen/b31.html
http://home.nordnet.fr/~yclaeyssen/b32.html
http://perso.club-internet.fr/thoth333/index_03.htm (Francis Adoue Lelandais, 17/11/1995)

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